Durant la période de grossesse, la femme subit d’énormes changements, tant sur le plan physique qu’hormonal. Ces changements agissent bien évidemment sur son mode de vie, son humeur et ses habitudes alimentaires. Mais très vite, le corps s’y habitue et les inquiétudes causées par ces changements sont reléguées au second rang. La seule préoccupation c’est l’arrivée de ce bébé tant désiré, pour lequel on aménage une chambre, l’on choisit un prénom et l’on ne manque surtout aucune de l’épier à travers les séances d’échographie. Mais, une fois que le bébé est là, la joie et l’émerveillement ne sont pas toujours au rendez-vous. C’est ce qu’on appelle le baby blues. En France, plus de 80 % des jeunes mamans sont atteintes par ce mal-être. Mais malheureusement, en parler reste encore un tabou, ce qui ne devrait d’ailleurs pas être le cas. Peribaby , à travers cet article, vous dévoile les causes, les symptômes et les moyens pour se sortir du baby blues.
Comme nous le disions brièvement plus haut, le baby blues, c’est quand la joie, l’euphorie et l’émerveillement que doit susciter un accouchement ne sont pas au rendez-vous et sont remplacés par un sentiment de déprime. En général, durant les trois jours qui suivent l’accouchement, il est tout à fait normal que la nouvelle maman ait les nerfs à fleur de peau. Mais, quand cette déprime dure dans le temps et est inexpliquée, nous sommes donc en face du baby blues qui est généralement le début d’une dépression post-partum. En réalité, le baby blues n’est pas une pathologie, mais plutôt un mal-être profond causé par la chute des taux de progestérone ; l’hormone de grossesse. Le corps de la femme subit donc un changement brusque qui peut perturber ses émotions. Ces perturbations peuvent se manifester par une fragilité émotionnelle et se traduire par de l’anxiété, de la mélancolie, de l’irritabilité et la mise en doute de leur capacité à prendre soin du bébé. Si pour la plupart, les symptômes restent émotionnels, dans quelques cas, ils peuvent devenir physiques et se caractériser par une perte ou une prise de poids, des douleurs au niveau des seins, etc.
Le baby blues, comme nous l’avons énoncé dans le paragraphe précédent, n’est pas une pathologie. Il n’a donc pas de conséquence sur la santé de la mère ni sur celle du bébé. Dans la plupart des cas, il ne dure qu’environ 3 semaines. Mais, il est quand même préférable d’en parler aux proches, au père, ou aux amis pour dédramatiser la situation et se déculpabiliser par la même occasion. Il est donc important que la nouvelle maman soit soutenue, écoutée et rassurée par ses proches. Cependant, les premières personnes qui sont en contact avec la maman juste après l’accouchement ce sont les sages-femmes et les auxiliaires de santé. Ils sont donc plus à même de constater la déprime de celle-ci et de l’aider à reprendre confiance. D’ailleurs, la plupart des maternités disposent désormais de psychologues qui peuvent rendre visite à la nouvelle maman et lui permettre d’exprimer ses craintes et ses angoisses.
copyright 2018 Photography Theme By ThemeShopy